René Quinton, l’un des plus éminents pionniers français de l’hydrothérapie, disait que “notre organisme n’est qu’un aquarium, dans lequel baignent des milliards de cellules”. Et pour cause, puisque l’eau est à l’origine de la vie, qui n’a pas quitté l’élément aqueux durant les neuf premiers dixièmes de son histoire. Aujourd’hui encore, cet élément indispensable à l’ensemble des processus métaboliques domine tous les systèmes vivants et constitue l’essentiel de notre terrain biologique. C’est dire l’importance de cette eau dont de plus en plus de naturopraticiens nous assurent qu’elle constitue le premier remède à tout trouble de santé, en premier lieu parce que l’hydratation est nécessaire à la construction des tissus, alors que la déshydratation provoque leur destruction. Leur message est clair : “Plutôt que la surmédication, mieux vaut l’hydratation !”. En d’autres termes, il faut boire ! Oui, mais quoi ?

DES BOISSONS … QUI DÉSHYDRATENT

La quasi totalité de l’humanité vit dans un état de déshydratation chronique. Mais ce n’est pas parce que personne ne boit suffisamment ; c’est parce que tout le monde boit mal! Il y a, bien sûr, des personnes qui négligent de boire tout au long de la journée, et qui très vite souffrent de troubles rénaux; mais la déshydratation commune est plutôt due à la consommation des boissons industrielles, de l’alcool, du café et du thé… La plupart des liquides que l’on a pris l’habitude de boire, au lieu d’hydrater l’organisme, provoquent pratiquement toujours l’effet inverse. Les sodas, par exemple, sont pleins de sucre, de colorants, d’exhausteurs de goût, d’aspartame et de caféine. Or, pendant que la caféine provoque une déshydratation directe par diurèse accélérée et une accoutumance psycho-nerveuse, le sucre et l’aspartame déclenchent des réflexes de manque au niveau hépatique et induisent une sensation de faim se substituant à la sensation de soif. Ces sodas, donc, ne sont pas seulement responsables d’une déshydratation mais d’une véritable addiction et d’une suralimentation qui conduisent souvent à l’obésité. L’alcool est un agent de déshydratation extrêmement puissant parce qu’il brûle la matière organique et provoque une importante diurèse par désinhibition de certaines zones du cerveau. C’est en majeure partie cette extrême déshydratation consécutive à l’absorption d’alcool qui est responsable de la fameuse “gueule de bois”. Le thé et le café ont une action nettement diurétique donc provoquent aussi une réelle déshydratation. Ces excitants finissent également par épuiser l’organisme, et notamment les surrénales et le muscle cardiaque, en suscitant des dépenses énergétiques souvent excessives par rapport aux réserves effectives. Il faut donc consommer les boissons déshydratantes avec modération, et boire de l’eau pure en abondance. Mais quelle eau ?

DE LA CURE THERMALE À LA CURE D’EAU

Le premier réflexe, pour éviter le chlore de l’eau du robinet, consiste à se précipiter sur les eaux dites “minérales” en croyant encore trop souvent y trouver une eau pure et saine et y retrouver les bienfaits des sources thermales. Or, il n’en est rien. L’eau minérale en bouteille ne possède pratiquement plus aucune des vertus qu’elle avait à sa source et à long terme son excès de minéralisation encrasse l’organisme. Par exception, la remarquable Hydroxydase, une eau antiurique et anti-cholestérol, a la particularité de conserver, une fois embouteillée, l’intégralité des constituants minéraux et des propriétés qu’elle possédait à la source. Partenaire indispensable de la plupart des cures de détoxication, elle a le pouvoir de détruire les toxines et de les éliminer par diurèse. Elle comble des carences minérales, aide à combattre les surcharges métaboliques telles que le cholestérol, l’acide urique, l’urée, les lipides et les triglycérides, lutte contre les surcharges pondérales, et elle est indiquée comme adjuvant au traitement de certaines formes de rhumatismes. D’autres eaux minérales en bouteilles ont des vertus spécifiques. La Vichy Saint-Yorre, par exemple, est idéale pour combattre ponctuellement l’acidité gastrique. Vittel Hepar, Vittel Grande Source et Contrex, à consommer durant deux ou trois semaines – mais jamais plus longtemps – sont indiquées lorsqu’il est urgent d’éliminer urée et acide urique… Mais, bien sûr, leur effet bénéfique n’est pas comparable à celui d’une cure thermale. L’intérêt thérapeutique de l’eau est connu depuis fort longtemps. La découverte des bienfaits de l’hydrothérapie commence au dix-neuvième siècle, et la connaissance des aspects les plus subtils de l’eau au vingtième siècle, mais c’est depuis la plus haute Antiquité que le thermalisme a prouvé ses qualités thérapeutiques dans le domaine des maladies respiratoires, circulatoires et génito-urinaires. Au griffon, c’est-à-dire à la source, chaque eau minérale a une action bien spécifique : les eaux froides oligo-métalliques sont diurétiques, les sulfatées calciques drainent les reins et le foie, les hyperthermales oligo et polymétalliques apaisent les douleurs, les carboniques sédatives agissent sur les intestins, les sulfatées calciques sodiques et magnésiennes stimulent le péristaltisme et combattent l’obésité, les chlorurées sodiques traitent les rhumatismes… Sans doute la cure thermale n’est-elle pas indispensable lorsqu’on a la chance d’être en parfaite santé, mais dès que le moindre trouble, le moindre dysfonctionnement organique commencent à s’installer, “prendre lés eaux” n’a rien d’un caprice. C’est, au contraire, l’orientation thérapeutique la plus sage qui soit, puisque l’eau des sources thermales traite à peu près tout. Cependant, on a constaté depuis peu qu’outre ces eaux réputées thérapeutiques, l’eau pure est aussi capable de guérir bien des maux si l’on apprend comment la boire. Dès les années soixante, les naturopathes insistaient sur l’importance de consommer au moins un litre et demi d’eau pure par jour. Puis, plus récemment, suivant l’exemple d’un médecin indien, le docteur Batmanghelidj, et prenant en considération que la déshydratation de la cellule est responsable de nombreux troubles, douleurs et maladies, ils préconisent des cures d’eau.

DEUX LITRES PAR JOUR PAR PETITES PRISES
Dans cette cure, il est, bien sûr, indispensable non seulement de ne plus consommer des substances déshydratant la cellule, comme les boissons alcoolisées, les aliments riches en nitrates et nitrites ou les viandes, mais aussi de boire beaucoup d’eau, une eau pure, sans mélange et en dehors des repas afin que l’organisme et la cellule puissent en bénéficier. L’idéal est de répartir la prise des deux litres d’eau en deux grands verres le matin à jeun, une demi-heure avant le petit-déjeuner, un verre en milieu de matinée, deux ou trois verres en milieu d’après-midi, et un verre le soir au coucher. Pour cette cure d’eau, il est naturellement conseillé de consomme: de l’eau très pure. L’eau de montagne, telle qu’elle jaillit à sa source, est idéale ; à défaut, les eaux de Volvic, de Montcalm ou de Mont-Roucous conviennent bien Il est possible de les alterner, de temps à autres, avec un peu d’eau du robinet correctement filtrée par osmose inverse. Mais il ne suffit pas que l’eau soit pure, il faut aussi savoir comment la boire. Il ne s’agit surtout pas d’avaler brutalement deux litres d’eau par jour, surtout si l’organisme est déshydraté depuis longtemps, ce qui est souvent le cas chez les personnes âgées ! Il est souvent impératif de commencer progressivement la cure d’eau. On s’assure avant tout que le système rénal fonctionne suffisamment bien pour éviter toute rétention d’eau. Si ça n’est pas le cas, on commence la cure en n’ajoutant qu’un verre ou deux par jour à la consommation habituelle ; si le volume d’urine n’augmente pas aussi de la valeur d’un verre ou deux, on consulte afin d’entreprendre un traitement. Il est évidemment exclu de boire pendant les repas, afin de ne pas noyer les sucs digestifs et les enzymes. Et il est conseillé de consommer quotidiennement un verre de jus d’orange pour bénéficier d’un apport de potassium qui régule la production d’histamine. Ainsi l’organisme retrouve progressivement un état d’hydratation normale et l’on retrouve la sensation de soif authentique. La sensation de “bouche sèche” n’est pas la soif, mais le signe d’une extrême déshydratation, dont on ne doit pas attendre la survenue pour se décider à boire. Avec une telle cure, c’est donc l’instinct de boire qui est rétabli, en même temps que des maladies liées à la déshydratation sont traitées.
LES MALADIES DE LA DÉSHYDRATATION
Bien sûr, contrairement à ce que prétendent les enthousiastes excessifs, l’eau ne guérit pas tout. Mais l’expérience clinique démontre qu’elle améliore de très nombreux troubles. En cas de douleurs dyspepsiques ou rhumatismales, d’angines, de douleurs cardiaques liées à l’effort, de douleurs dorsales, de douleurs des membres inférieurs pendant la marche ou de migraines, par exemple, quelques jours de cure d’eau suffisent soit à guérir définitivement, soit à savoir si l’affection est liée ou non à la déshydratation : si c’est le cas, la cure provoque la disparition des symptômes. La cure d’eau est particulièrement indiquée pour traiter des affections spécifiques. Alliée à une marche quotidienne d’une bonne heure, elle lutte contre le surpoids en éliminant la constipation et en modérant les sensations de faim et de soif. Elle vient souvent à bout des gastrites, duodénites, aigreurs d’estomac ou colites par régulation du processus digestif et réhydratation de l’intestin. La cure d’eau diminue également l’hypercholestérolémie, car, en cas de déshydratation, le cholestérol augmente pour assurer l’étanchéité de la membrane cellulaire ; réhydrater la .cellule revient donc à chasser le cholestérol en excès. De même la réhydratation favorise le retour à une tension normale dans la mesure où un organisme déshydraté retient le sel pour maintenir le volume d’eau extracellulaire, ce qui provoque un état d’hypertension. Les allergies disparaissent lorsque l’hydratation de l’organisme se rétablit, car l’histamine n’a plus besoin de s’emballer pour régler le métabolisme de l’eau. Les rhumatismes, avec un peu de marche et quelques cures d’eau, sont grandement améliorés, car rétablir une bonne hydratation des gaines enveloppant les cellules des cartilages articulaires facilite le glissement des surfaces les unes sur les autres et ainsi, freine leur dégradation.
LES EAUX DE CURE ET L’EAU DE TOUS LES JOURS
La solution à la fois la plus simple et la moins onéreuse, recommandée par l’immense majorité des naturopathes, pour disposer d’une eau pure, utilisable aussi bien pour la boisson que pour la cuisine, consiste à purifier l’eau du robinet par le procédé de l’osmose inverse. Cette filtration, purement physique, s’effectue à travers une membrane de matières composites inertes, semi perméables, en général en spirale, et dont la porosité est de 0,0001 micron. C’est dire que tous les éléments supérieurs à cette taille, qu’ils soient de natures organique ou inorganique, sont évacués. L’eau ainsi débarrassée de son calcaire et de l’excès de minéralité correspond donc aux critères définis par la bioélectronique pour une eau de boisson idéale. Cette filtration n’élimine pas seulement les mauvais goûts et les quelques polluants habituellement charriés par l’eau du robinet, elle génère une eau faiblement minéralisée et par conséquent réellement bénéfique à l’organisme, avec un pH légèrement acide, un rH2 réducteur et une résistivité aux alentours de 30000 Ohms. La plupart des eaux de source en bouteille ne sont guère meilleures que l’eau du robinet non filtrée. Il convient donc de faire une sélection drastique pour choisir des eaux de haute qualité. L’eau de Volvic est recommandée, par tous les naturopathes parce qu’elle est assez pure pour être consommée habituellement et utilisée en cuisine. En cure d’eau, on conseillait l’eau distillée. Mais deux eaux diététiques atteignent – voire dépassent – la pureté de l’eau distillée et possèdent des qualités thérapeutiques spécifiques : la Mont-Roucous, vendue en magasins de diététique sous la marque “Rosée de la Reine”, et la Montcalm. L’eau du Mont-Roucous, issue des roches granitiques du Parc du Haut Languedoc, jaillit à l’état pur à 927 mètres d’altitude dans un site préservé. C’est actuellement la plus pure; non calcaire et non sodée, elle a aussi une saveur tout à fait exceptionnelle. Sa qualité essentielle est indéniablement sa très faible minéralité. Sa teneur en éléments dissous tels que calcium, sodium, sulfates et bicarbonates est extrêmement réduite, moins de vingt milligrammes par litre de résidu sec à 180°. Cette pureté induit une résistivité extraordinairement élevée, supérieure à quarante mille ohms, qui favorise l’élimination des toxines organiques et favorise considérablement les échanges cellulaires. Son pH légèrement acide (pH 6) en fait une eau idéale pour la boisson car il contribue à véhiculer les nutriments jusqu’aux cellules et facilite l’élimination sans fatiguer les reins. L’absence de calcaire et de sulfates, alliée à un pourcentage élevé de silice, lui confèrent des qualités diététiques qui la font recommander pour les régimes alimentaires et prescrire par le corps médical, et notamment par les pédiatres, les urologues, les homéopathes et les phytothérapeutes, tout particulièrement pendant la grossesse, pour la préparation des biberons, le sport, la gériatrie et tous lés troubles de diurèse. La Montcalm est captée à 1100 mètres d’altitude, dans un site exceptionnel des Pyrénées ariégeoises, en un lieu protégé exempt de toute présence humaine, qui confère à cette eau une très grande pureté, pratiquement équivalente à la Mont-Roucous puisque sa résistivité s’élève à trente mille ohms, avec un résidu sec de 28 mg/1 à 180°C. Son taux de silice important, à 7,5 mg/1 et son pH un peu moins acide, 6,8, la rendent très agréable à boire.
COMMENT AMÉLIORER L’EAU ?
Le principal défaut de toutes les eaux en bouteilles, même aux qualités exceptionnelles comme la Mont-Roucous et la Montcalm, est d’être énergétiquement ” mortes” si on ne les dynamise pas avant de les boire. L’avantage des eaux jaillissant de leur source, dans la nature, est d’avoir longuement coulé sur la roche. Ce mouvement, quelquefois violent, contribue tout d’abord à l’aération de l’eau, mais surtout à la dynamisation de ses molécules. C’est pourquoi une eau ayant reposé, parfois plusieurs mois, dans une bouteille, ne bénéficie plus de cette qualité, surtout lorsqu’il s’agit d’une eau plate et peu minéralisée. Simoneton, un ingénieur spécialiste de la “radiovitalité” des aliments, avait découvert que la Volvic, par exemple, “vibrait” à 0 Angstrôm, alors que l’eau du robinet, moins pure mais en mouvement, parvenait à 2000 A°… ce qui n’était tout de même pas suffisant pour apporter à l’organisme la vitalité nécessaire, mais prouvait que c’était bien l’immobilité qui “tue” les eaux en bouteilles. Heureusement il découvrit un moyen simple de les re-dynamiser en les passant une toute petite minute au mixer, ce qui fait passer l’eau du robinet à 6000 A° et la Volvic à 6500 A°, à condition de boire assez rapidement cette eau dynamisée, car sa longueur d’onde chute de moitié en une dizaine d’heures, et se retrouve généralement à 0 A° en 24 heures. Après redynamisation au mixer, les eaux du Mont-Roucous ou de Montcalm peuvent attendre un quart d’heure au réfrigérateur, de préférence dans un pot en grès, avant d’être bues. D’autres techniques de revitalisation de l’eau nécessitent des appareillages spéciaux. Pour l’eau du robinet filtrée par osmose inverse, plusieurs dynamiseurs les font passer sur différents matériaux, du cristal à la silice. Attention, en cas de contamination initiale ou fortuite de ces éléments de dynamisation situés juste avant la distribution, l’eau ne serait plus pure. Un bon entretien est donc nécessaire. Pour l’eau en bouteilles, des dynamiseurs électriques, conçus il y a une trentaine d’années, comportent une électrode que l’on plonge dans l’eau et dont l’action s’apparente à l’ionisation négative de l’air. D’autres dynamiseurs, pour l’eau en bouteille ou l’eau du robinet, agissent sans contact avec l’eau, par “ondes de forme”. Les Égyptiens utilisaient déjà ces procédés qui, par à leur action à distance sans contact, garantissent de conserver la pureté bactériologique tout en éveillant l’eau. Autre méthode très classique, la magnétisation de l’eau se réalise en plaçant pendant vingt-quatre heures un récipient en verre rempli d’eau de source sur un aimant plat de mille gauss. L’eau ainsi magnétisée bénéficie d’une augmentation de 10% du taux d’oxygène dissout, une modification de la structure cristalline des minéraux, des réactions colloïdales, une séparation des molécules électrisées positivement et négativement, une résistivité différente, une modification de l’hydratation et de l’ionisation des sels minéraux, une capacité de solubilisation accrue pour la silice et le zinc, et une transformation de sa structure physique. Elle devient plus “mouillante” et ainsi favorise de meilleurs échanges entre les cellules et les liquides transporteurs de nutriments. La consommation de cette eau améliore naturellement la santé en régénérant les tissus, en leur apportant de l’oxygène et en les nettoyant, en améliorant la digestion, en diminuant l’acidité gastrique et les flatulences, en accélérant le péristaltisme et la diurèse, en normalisant le taux de cholestérol et en régulant les systèmes hépatobiliaire et rénal. Le plus connu des procédés de dynamisation de l’eau est la méthode Violet, qui utilise le réseau électrique pour capter des ondes réceptionnées dans un petit appareil muni d’électrodes que l’on plonge dans l’eau afin de lui conférer des qualités énergétiques tout à fait extraordinaires. Cette eau a une concentration en “eau trimère” supérieure à celle de l’eau normale, ce qui explique son action favorable sur le biologique. Cette concentration a un effet “d’économie d’énergie” utilisable par le métabolisme. Revitalisée au mixer, puis énergétisée par l’appareil Violet, l’eau en bouteilles atteint un pouvoir thérapeutique rare.
QU’EST-CE QU’UNE EAU VIVANTE ?
Toutes ces recommandations classiques des naturothérapies ont pour objet de transformer l’eau ordinaire, y compris les eaux de sources les plus pures, en une eau d’une qualité suffisante pour hydrater correctement les cellules. Car on s’est aperçu que, même lorsque la quantité d’un litre et demi à deux litres par jour est respectée, la qualité de l’assimilation cellulaire de cette eau est loin d’être assurée. Les avancées les plus récentes en matière de biodisponibilité de l’eau prouvent qu’elle s’avère structurellement impuissante à franchir la paroi lipidique naturelle qui entoure la cellule. Même les meilleures eaux de source, et quelle que soit la quantité que l’on en consomme, ne parviennent à établir avec la cellule qu’un contact de surface. Bien sûr, l’organisme, par les enzymes dont il dispose, transforme cette eau commune en une eau biologique susceptible de nourrir la cellule, mais cela provoque un épuisement de plus en plus marqué du capital enzymatique, jusqu’à ce que, avec le temps, les réserves deviennent insuffisantes pour éviter l’assèchement généralisé de l’organisme, synonyme de maladie et de mort. C’est pourquoi les procédés pour rendre l’eau bioactive, c’est-à-dire capable d’être assimilée directement par les cellules, sont efficaces. Au début des années 90, des scientifiques ont découvert que les cellules altérées baignent systématiquement dans un liquide non structuré, alors que les cellules saines sont toujours entourées d’une eau “agrégée”, autrement dit “vivante”. Pour qu’une eau reste vivante, il faut que ses molécules soient capables d’attirer des électrons surnuméraires en grandes quantités. L’eau qui coule dans les rivières et les lacs naturels et non pollués est structurée et possède ces électrons. En revanche, l’eau qui passe à travers des tuyaux est dévitalisée, non.structurée, et ne possède pas ces électrons. Il suffit de quelques centimètres de canalisations sous pression pour que la molécule d’eau ne puisse plus tourner correctement ; obligée de se déplacer sur des trajectoires concentriques, elle perd ses électrons externes et devient de l’eau non structurée. Au microscope, l’eau structurée, organisée en petites structures hexagonales stables et compactes qui ressemblent à des flocons de neige et métaboliquement plus actives car l’oxygène y est réparti en plus petits groupes. Elle pénètre plus rapidement dans les cellules de l’organisme à cause de la présence de nanocolloïdes, de minuscules grains d’énergie qui attirent toutes les molécules d’hydrogène libre passant près d’eux pour former des polymères liquides. Cela abaisse la tension de surface de l’eau, qui est ainsi adaptée à la perméabilité des membranes cellulaires. Elle devient alors ce qu’il convient d’appeler une eau vivante et biologique !
L’EAU DES HUNZAS

Parallèlement à la découverte de ce processus qui hydrate les cellules, les études entreprises déjà depuis fort longtemps par le Dr Coanda, puis par le Dr Flanagan, sur le peuple des Hunzas, ont démontré que c’est leur eau de consommation courante, provenant des glaciers voisins, qui leur assure leur célèbre longévité. Cette eau aux caractéristiques hors norme contient des nanocolloïdes, minuscules sphères cristallines possédant une haute charge négative et dont le principal effet est de diminuer très fortement la tension de surface de l’eau, favorisant l’hydratation en profondeur des cellules car cette eau à faible tension franchit aisément la barrière lipidique des membranes. La consommation de cette eau multiplie par trois l’absorption des nutriments par la cellule. Puisque la cellule est mieux nourrie, la sensation de faim, à l’origine de nombreux surpoids, disparaît.
Cette eau très circulante emporte jusqu’à soixante-quatre fois plus de toxines et de déchets qu’une eau ordinaire et, en plus de s’es bienfaits pour la santé et la longévité, elle libère progressivement des zones de cellulite et supprime l’aspect capitonné de la peau. Autre particularité exceptionnelle de l’eau des Hunzas, elle contient des ions H- en grande quantité, c’est-à-dire un hydrogène ionisé qui protège le corps contre les dommages provoqués par les radicaux libres, et cela sans provoquer aucune cascade radicalaire comme le font les autres antioxydants. L’hydrogène joue un rôle important dans les réactions cellulaires productrices d’énergie ; ainsi une eau riche en ions H- améliore les performances physiques, corrige le terrain biologique de ses déséquilibres et l’oriente sur un axe alcalin/ réducteur qui limite l’oxydation dans l’organisme. L’apport massif d’électrons soutenu par l’hydrogène stimule la qualité de la communication intercellulaire. Les échanges d’information entre les milliards de cellules de l’organisme sont ainsi dynamisés pour une interactivité optimale.
UN COMPLÉMENT POUR RECONSTITUER L’ EAU VIVANTE
Après des années d’efforts pour stabiliser les reproductions de l’eau des Hunzas, le Dr Flanagan, à l’aide des nanotechnologies, a mis au point un procédé utilisant un acide gras et trois minéraux présents dans les tissus du vivant pour créer des nanocolloïdes à base de silice. Ce micro agrégat catalytique au pouvoir antioxydant 800% plus élevé que les substances connues jusqu’alors améliore de 300% l’absorption des nutriments au niveau cellulaire. Sous forme de compléments nutritionnels, l’hydride de silice du Dr Flanagan est conditionné en gélules ou en solution aqueuse à mélanger à une eau très pure – de préférence la Montcalm – pour la restructurer et, une fois vivement secouée, la rendre à la vie. Ce traitement apporte dix mille fois plus d’hydrogène ionisé que n’en contient la meilleure eau, et plusieurs milliards de fois que la moins bonne !
Il est conseillé de prendre trente gouttes dans un litre d’eau de cette solution liquide commercialisée sous le nom de ” Crystal énergy”, chaque jour pendant deux semaines, avant de commencer à consommer les gélules “Active-H” à raison d’une par jour, avec un verre d’eau, pendant un mois. Le mois suivant on prend deux gélules et ainsi de suite jusqu’à six, puis on réduit d’une gélule tous les mois jusqu’à deux gélules par mois pour aussi longtemps qu’il vous plaira.
Françoise Jourdain pour ” Médecine Douce ” N°170 Juillet/Août 2007
A lire aussi les livres sur la cure d’eau du Dr. Kneipp et sur le plasma du Dr Quinton